Le vrai défi : réparer notre société, pas la repeupler !
Monsieur le Président Macron,
Je vous prie de bien vouloir considérer que
la politique de "réarmement de la natalité"
est nuisible, tant pour notre société que pour la planète. La Terre ne supporte
déjà plus les besoins toujours plus excessifs de l’humanité.
Nous ne faisons pas des enfants pour remplir les
rangs des armées ni pour répondre à des impératifs économiques, mais parce que nous les désirons vraiment.
Cependant, il est de notre responsabilité de ne pas les faire naître dans un
monde moribond comme celui que nous connaissons aujourd’hui.
Le déclin démographique n’est pas, comme vous
l’affirmez, un fléau ; c’est au
contraire une opportunité pour notre environnement. Certes, la baisse de
population pose la question du financement des
retraites, mais il existe d’autres solutions : pourquoi ne pas
envisager que les robots, les systèmes informatiques
et les intelligences artificielles contribuent aux cotisations ?
Le capitalisme repose sur la croissance pour survivre, mais cette croissance,
combinée à la raréfaction des ressources (eau, sable, terres rares, etc.),
épuise notre planète et réduit l’espace vital partagé avec les autres espèces. Il faut repenser nos politiques en faveur de l’environnement
afin de rendre le monde plus accueillant pour les générations futures.
Avant même de promouvoir la natalité, il faut s’attaquer au mal-être profond de notre jeunesse. Les suicides, la violence, le recours à l’alcool, au cannabis ou à la cocaïne sont des signaux alarmants : notre société va mal. Qui souhaite mettre un enfant au monde dans un tel climat ?
Certains
pays comme la Chine ou le Japon ont compris que, pour
favoriser les naissances, il faut donner aux parents plus de temps
pour élever leurs enfants dans de bonnes conditions. Ils proposent, par
exemple, la semaine de quatre jours (32 heures) en échange d’un engagement à
avoir des enfants. Et cette idée s’inscrit dans le sens de l’histoire : la
réduction du temps de travail gagne du terrain dans le monde.
La semaine de quatre jours progresse dans le monde : elle permet de mieux
concilier travail et famille.
Alors, Monsieur le Président : quand oserons-nous, en France, ouvrir enfin le débat sur la semaine de quatre jours, financée en partie par une cotisation sociale sur le travail des robots, machines informatiques et intelligences artificielles comme ChatGPT ?
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
(Édité le 09/08/2025 par John MITCHELL site web https://cxir.fr -doc CXIR007v01